« Ca raconte Sarah », premier roman de Pauline Delabroy-Allard, Ed, Les Editions de Minuit, sept.2018, 189p. ISBN 978-2-70-73-44-75-5
L’héroïne se retrouve seule avec sa petite fille, son mari est parti « littéralement » du jour au lendemain. Au Réveillon, invitée chez des amis, elle rencontre Sarah. Sarah est violoniste, elle est pleine de vie, enthousiaste, parle fort. Sarah est vivante. Les deux femmes se revoient ensuite, une fois, plusieurs fois pour aller au théâtre, au cinéma. L’héroïne est fascinée par Sarah. Et puis un jour Sarah lui avoue qu’elle l’aime.
« Ca raconte ça, le silence tonitruant et les jours cotonneux dans lesquels on flotte, quand on offre la vérité »
Elles vivent un amour passionnel, possessif, envahissant. Les parents de Sarah n’accepte pas cette liaison. L’héroïne qui est aussi la narratrice, s’épuise de cet amour passionnel. Elles se séparent finalement, c’est Sarah qui ne donne plus de nouvelles. Mais un jour, Sarah téléphone. Elle a un cancer du sein.
« Ca raconte Sarah, imprévisible, ondoyante, déroutante, versatile, terrifiante comme un papillon de nuit. »
Elles se retrouvent.
Ce roman a reçu plusieurs prix: Prix du Roman des Etudiants France Culture – Télérama, Prix des libraires de Nacy et des journalistes du Point, Prix Envoyé par la Poste 2018, Prix du Style 2018. Choix de la Suisse pour le Prix de l’Académie Goncourt.