Les gens heureux lisent et boivent du café d’Agnès Martin-Lugand, Ed. Michel Lafon, 2013 – ISBN 978-2-7499-2998-0
L’histoire. Suite à un accident de la route, Diane perd son époux et sa fille. Comment survivre à un tel drame ? Comment se reconstruire et reprendre pied ? Diane se renferme sur elle-même, ne sort plus de chez elle, vivant dans un passé à jamais révolu.
Son meilleur ami, Félix, l’incite à sortir de chez elle, à voir du monde. Finalement Diane décide d’aller en Irlande, loin de son quotidien, de tous, pour faire le point.
Elle loue un cottage à Mulranny. Son seul voisin est Edward mais les contacts ne sont ni fréquents ni chaleureux. Et puis un jour, Diane va faire la rencontre de Judith, la soeur d’Edward, et de ses parents. Elle va ainsi progressivement briser son isolement et cotoyer plus fréquemment Edward.
Bien que toxique, la liaison entre Edward et Megan n’en finit pas de se prolonger et de causer des ravages sur l’humeur d’Edward. Judith, qui sent bien que Diane est éprise de son frère, va l’inciter à prendre les devants pour le séduire.
De retour à Paris, Diane va s’installer dans le studio au-dessus du café littéraire, Les Gens, qu’elle va ouvrir avec Félix. Edward qu’elle a quitté en Irlande viendra-t-il lui rendre visite à Paris ? La suite est à lire dans « La vie est facile, ne t’inquiète pas« .
L’empathie que génère ce livre est compréhensible. Pareil drame ne laisse jamais indifférent. Sa lecture est facile, fluide. Ce premier roman est le récit d’une vie ordinaire qui peut se briser et se reconstruire grâce aux gens qui nous entourent, les bons comme le moins bons.
Ce premier roman a d’abord été autoédité. Puis grâce au bouche-à-oreille, il a ensuite été publié par Michel Lafon, et comme on peut lire sur la C4 « acheté par 18 pays ». J’ai lu aussi qu’une adaptation cinématographique était en cours.